« Les vivants ferment les yeux des morts, mais les morts ouvrent les yeux des vivants. »

Ce proverbe nous parle de ce dialogue invisible entre les générations. Lorsque quelqu’un s’éteint, les vivants l’accompagnent, ferment ses yeux pour marquer la fin de son passage ici-bas. Mais l’histoire ne s’arrête pas là : les morts, eux, continuent de nous transmettre, comme s’ils nous invitaient à regarder autrement notre propre vie, à ouvrir nos yeux sur ce que nous n’avions pas encore compris.

La psychogénéalogie s’inscrit dans ce mouvement. Elle nous apprend que nos ancêtres, par leurs choix, leurs silences, leurs blessures ou leurs élans, laissent en nous des empreintes. Ces traces se manifestent parfois sous forme de répétitions, de blocages, de fidélités inconscientes, mais aussi de forces et de dons. En explorant notre arbre, nous découvrons que les morts ne sont pas seulement des souvenirs lointains : ils vivent à travers nos histoires, nos émotions, et même nos projets.

Ouvrir les yeux grâce à eux, c’est reconnaître que nous sommes porteurs d’un héritage. C’est comprendre que nous pouvons transformer ce qui nous a été transmis, en gardant le meilleur et en libérant ce qui pèse. La psychogénéalogie devient alors un chemin de réconciliation : avec nous-mêmes, avec nos lignées, et avec la vie qui nous traverse.

Ainsi, les morts ouvrent les yeux des vivants… pour que chacun puisse marcher plus librement, éclairé par ce lien profond qui relie le passé, le présent et l’avenir. 🌳✨

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